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Andreï JDANOV (1898-1948): Notice biographique

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view post Posted on 21/8/2012, 20:47

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Andreï JDANOV (1896 – 1948)

Notice biographique



Eminent militant du parti communiste et homme d’état soviétique, remarquable théoricien du marxisme, propagandiste de talent des idées marxistes-léninistes, Jdanov naquit à Marioupol dans la famille d’un inspecteur d’écoles populaires. Bolchévik dès 1915, il devient bientôt un militant du parti. En 1917 il prend part à la Révolution d’Octobre dans l’Oural. Jdanov dirige l’instruction politique dans l’armée rouge, travaille dans le parti et les Soviets dans l’Oural et la région de Tver. En 1924-1934, il est secrétaire du comité du parti dans la province de Nijni-Novgorodn puis du territoire de Gorki. En 1934-1944, après l’assassinat de Kirov, Jdanov, est à la tête de l’organisation du Parti de Léningrad. Sous sa direction, les communistes de Léningrad ont définitivement raison des traîtres trotskistes-zinoviévistes ; l’organisation du parti de Léningrad se groupe plus étroitement encore autour du Comité Central. Pendant la Grande guerre nationale le parti le charge d’organiser la défense de Léningrad. Après le XVIIe congrès du parti, Jdanov a été élu secrétaire du Comité Central du Parti Communiste (b) de l’U.R.S.S., membre suppléant et, après le XVIIIe congrés, membre du Bureau politique du Comité Central du P.C.(b) de l’U.R.S.S. Pendant les dernières années de sa vie, il a travaillé comme secrétaire du Comité Central.
Jdanov a été un grand militant du mouvement ouvrier international. Ses discours sur la politique intérieure et la situation internationale étaient largement connus des travailleurs du monde entier.
Jdanov a toujours attaché une très grande importance à la théorie du marxisme-léninisme, au rôle des idées du communisme dans l’évolution sociale.
Toujours soucieux de la propagande marxiste-léniniste, Jdanov voulait que la théorie ùarxiste-léniniste fût assimilée par la large masse des membres du parti et du komsomol, par tous les bâtisseurs du socialisme. Ennemi implacable du dogmatisme, il disait : « Notre connaissance doit être active. Il faut savoir manier à la perfection l’arme de la théorie révolutionnaire, elle doit atteindre l’ennemi quelque soit le masque qu’il porte ». Jdanov était le dirigeant bolchévik qui sait allier la pratique quotidienne de l’édification du socialisme à un grand travail théorique.
Après la Grande guerre nationale, quand les problèmes du travail idéologique eurent pris une importance particulière, son talent de théoricien se révéla avec un éclat particulier. Jdanov a fait plusieurs rapports sur les décisions du Comité Central du parti concernant les questions idéologiques. Prenant la parole au sujet des revues « Zvesda » et « Léningrad », puis à la conférence des représentants de la musique soviétique au Comité Central du parti et à la discussion sur les problèmes philosophiques, Jdanov établi pourquoi, la littérature, l’art et la philosophie ne satisfaisaient pas aux exigences du parti et du peuple soviétique ; il indiqua les moyens de remédier à ce retard et les conditions d’un nouvel essor des sciences et de la culture en U.R.S.S.
Souligant que la politique du parti communiste et les intérêts du peuple et de l’Etat soviétique doivent inspirer toute l’activité des milieux intellectuels, Jdanov précisa que l’essor culturel n’est possible que par une lutte implacable contre l’apolitisme, l’indigence idéologique, l’objectivisme bourgeois. Il montra que le patriotisme soviétique est une force motrice puissante pour le développement de la culture et de la vie de la société soviétique dans tous les domaines.
Jdanov souligna l’immense portée du patrimoine culturel mondial et de la culture progressiste russe pour la formation de la culture socialiste au pays des Soviets. Comme le léninisme avait hérité de toutes les meilleures traditions des démocrates révolutionnaires russes du XIXe siècle, la littérature et l’art soviétiques – disait Jdanov – sont et doivent être les continuateurs des traditions progressistes de l’art classique russe : sens des grandes valeurs humaines, réalisme, caractère populaire.
L’intervention de Jdanov au cours de la discussion philosophique est un modèle de lutte pour une philosophie militante du parti, intransigeante envers l’idéologie bourgeoise. Jdanov a donné une profonde analyse critique du livre « Histoire de la philosophie en Europe occidentale », il a soumis à une critique serrée les erreurs et la pusillanimité de certains philosophes soviétiques dans les problèmes de philosophie, et formulé devant les philosophes sovotiques les tâches que leur assignait le parti communiste. Ce discours est d’une grande importance pour le développement de l’histoire de la philosophie comme science. Jdanov a donné une définition précise de l’objet de l’histoire de la philosophie : histoire de la naissance et du développement de la conception du monde scientifique, matérialiste, histoire de la lutte du matérialisme contre l’idéalisme. Cette définition convie les philosophes soviétiques à anayser avec esprit critique les systèmes philosophiques du passé.
Jdanov a montrè que la naissance du marxisme avait été une véritable révolution en philosophie, que Marx et Engels avaient crée une philosophie nouvelle, différente de toutes les philosophies antérieures, même progressives ; grâce au marxisme, la philopsophie est devenue une « arme scientifique des masses prolétariennes en lutte pour leur libération du capitalisme ». De là le grand rôle du principe de l’esprit de parti pour la science historique et philosophique marxiste. Ce principe, diamétralement opposé à l’objectivisme bourgeois, oblige les militants du front idéologique à soutenir une lutte implacable contre tous les ennemis du matérialisme, à les critiquer vigoureusement, à exposer les questions philosophiques dans un style combatif dont les œuvres de classiques du marxisme-léninisme offrent des exemples brillants.
Dans son intervention, Jdanov a caractérisé d’une manière incisive la philosophie bourgeoise réactionnaire de nos jours et il a convié les philosophes soviétiques à dénoncer hardiment les théories antiscientifiques des philosophes réactionnaires. Sa façon de caractériser la critique et l’autocritique (V) comme une méthode nouvelle permettant de découvir et d’éliminer les contradictions de la société soviétique a été d’une grande importance.
Jdanov a beaucoup fait pour la théorie marxiste-léniniste de la littérature et de l’art. Dès 1934 ; dans son discours au Ier congrès des écrivains de l’U.R.S.S., il a indiqué les tâches principales de la littérature soviétique et a exposé les principes du réalisme socialiste qui est la méthode de la littérature, de l’art et de la critique littéraire soviétique. Le réalisme socialiste exige la représentation artistique de la réalité dans son développement révolutionnaire, une représentation véridique et historiquement concrète et capable d’éduquer les travailleurs dans l’esprit du socialisme.
Dans son rapport au sujet des revues « Zvezsa » et « Léningrad » et dans son discours à la conférence des représentants de la musique soviétique au Comité Central du P.C. (b) de l’U.R.S.S., Jdanov a mis en lumière les questions essentielles de l’esthétique du réalisme socialiste. Tout en luttant pour un profond contenu idéologique de la littérature et de l’art, Jdanov a souligné fortement l’importance de la forme. Le peuple soviétique, a-t-il dit, a maintenant un goût et des exigences plus élevés ; il demande des œuvres inspirées de grandes idées mais aussi possédant une grande valeur artistique. Les discours de Jdanov ont joué un rôle important dans la lutte du parti communiste pour élever le niveau du travail idéologique.

Extrait du « Petit dictionnaire philosophique » de M. ROSENTAL et P. IOUDINE (Editions en langues étrangères Moscou 1955)

In : Andreï JDANOV Sur la littérature, la philosophie et la musique réédition Ed. Norman Bethune Paris 1972
 
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view post Posted on 16/9/2012, 20:42

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JDANOV Andréï Alexandrovitch (1896-1948). Eminent militant du parti communiste et homme d'Etat soviétique,
remarquable théoricien du marxisme, propagandiste de talent des idées marxistes-léninistes. Jdanov naquit à Marioupol dans
la famille d'un inspecteur d'écoles populaires. Bolchevik dès 1915, il devient bientôt un militant du parti. En 1917 il prend
part à la Révolution d'Octobre dans l'Oural. Jdanov dirige l'instruction politique dans l'Armée rouge, travaille dans le parti et
les Soviets dans l'Oural et la région de Tver. En 1924-1934, il est secrétaire du comité du parti de la province de Nijni-
Novgorod, puis du territoire de Gorki. En 1934-1944, après l'assassinat de Kirov, Jdanov est à la tête de l'organisation du
parti de Leningrad Sous sa direction, les communistes de Leningrad ont définitivement raison des traîtres trotskistes-
zinoviévistes ; l'organisation du parti de Leningrad se groupe plus étroitement encore autour du Comité Central. Pendant la
Grande guerre nationale le parti le charge d'organiser la défense de Leningrad. Après le XVIIe congrès du parti, Jdanov a été
élu secrétaire du Comité Central du Parti communiste (b) de l'U.R.S.S., membre suppléant et, après le XVIIIe congrès,
membre du Bureau politique du Comité Central du P.C.(b) de l'U.R.S.S. Pendant les dernières années de sa vie, il a travaillé
comme secrétaire du Comité Central.
Jdanov a été un grand militant du mouvement ouvrier international. Ses discours sur la politique intérieure et la situation
internationale étaient largement connus des travailleurs du monde entier.
Jdanov a toujours attaché une très grande importance à la théorie du marxisme-léninisme, au rôle des idées du communisme
dans l'évolution sociale.
Toujours soucieux de la propagande marxiste-léniniste, Jdanov voulait que la théorie marxiste-léniniste fût assimilée par les
larges masses des membres du parti et du komsomol, par tous les bâtisseurs du socialisme. Ennemi implacable du
dogmatisme, il disait : « Notre connaissance doit être active. Il faut savoir manier à la perfection l'arme de la théorie
révolutionnaire ; elle doit atteindre l'ennemi quel que soit le masque qu'il porte. » Jdanov était le dirigeant bolchevik qui sait
allier la pratique quotidienne de l'édification du socialisme à un grand travail théorique.
Après la Grande guerre nationale, quand les problèmes du travail idéologique eurent pris une importance particulière, son
talent de théoricien se révéla avec un éclat particulier. Jdanov a fait plusieurs rapports sur les décisions du Comité Central du
parti concernant les questions idéologiques. Prenant la parole au sujet des revues « Zvezda » et « Leningrad ». puis à la
conférence des représentants de la musique soviétique au Comité Central du parti et à la discussion sur les problèmes
philosophiques, Jdanov établit pourquoi la littérature, l'art et la philosophie ne satisfaisaient pas aux exigences du parti et du
peuple soviétique ; il indiqua les moyens de remédiera ce retard et les conditions d'un nouvel essor des sciences et de la
culture en U.R.S.S. Soulignant que la politique du parti communiste et les intérêts du peuple et de l'Etat soviétique doivent
inspirer toute l'activité des milieux intellectuels, Jdanov précisa que l'essor culturel n'est possible que par une lutte implacable
contre l'apolitisme, l'indigence idéologique, l'objectivisme bourgeois. Il montra que le patriotisme soviétique est une force
motrice puissante pour le développement de la culture et de la vie de la société soviétique dans tous les domaines. Jdanov
souligna l'immense portée du patrimoine culturel mondial et de la culture progressiste russe pour la formation de la culture
socialiste au pays des Soviets. Comme le léninisme avait hérité de toutes les meilleures traditions des démocrates
révolutionnaires russes du XIXe siècle, la littérature et l'art soviétiques — disait Jdanov — sont et doivent être les
continuateurs des traditions progressistes de la littérature démocratique révolutionnaire et de l'art classique russes : sens des
grandes valeurs humaines, réalisme, caractère populaire. L'intervention de Jdanov au cours de la discussion philosophique est
un modèle de lutte pour une philosophie militante du parti, intransigeante envers l'idéologie bourgeoise. Jdanov a donné une
profonde analyse critique du livre « Histoire de la philosophie en Europe occidentale », il a soumis à une critique serrée les
erreurs et la pusillanimité de certains philosophes soviétiques dans les problèmes de philosophie, et formulé devant les
philosophes soviétiques les tâches que leur assignait le parti communiste. Ce discours est d'une grande importance pour le
développement de l'histoire de la philosophie comme science. Jdanov a donné une définition précise de l'objet de l'histoire de
la philosophie: histoire de la naissance et du développement de la conception du monde scientifique, matérialiste, histoire de
la lutte du matérialisme contre l'idéalisme. Cette définition convie les philosophes soviétiques à analyser avec esprit critique
les systèmes philosophiques du passé. Jdanov a montré que la naissance du marxisme avait été une véritable révolution en
philosophie, que Marx et Engels avaient créé une philosophie nouvelle, différente de toutes les philosophies antérieures,
même progressives ; grâce au marxisme, la philosophie est devenue une « arme scientifique des masses prolétariennes en
lutte pour leur libération du capitalisme ». De là le grand rôle du principe de l'esprit de parti pour la science historique et
philosophique marxiste. Ce principe, diamétralement opposé à l'objectivisme bourgeois, oblige les militants du front
idéologique à soutenir une lutte implacable contre tous les ennemis du matérialisme, à les critiquer vigoureusement, à
exposer les questions philosophiques dans un style combatif dont les œuvres de classiques du marxisme-léninisme offrent des
exemples brillants.
Dans son intervention, Jdanov a caractérisé d'une manière incisive la philosophie bourgeoise réactionnaire de nos jours et il a
convié les philosophes soviétiques à dénoncer hardiment les théories antiscientifiques des philosophes réactionnaires. Sa
façon de caractériser la critique et l'autocritique (V.) comme une méthode nouvelle permettant de découvrir et d'éliminer les
contradictions de la société soviétique a été d'une grande importance.
Jdanov a beaucoup fait pour la théorie marxiste-léniniste de la littérature et de l'art. Dès 1934, dans son discours au 1er
congrès des écrivains de l'U.R.S.S., il a indiqué les tâches principales de la littérature soviétique et exposé les principes du
réalisme socialiste qui est la méthode de la littérature, de l'art et de la critique littéraire soviétique. Le réalisme socialiste
exige la représentation artistique de la réalité dans son développement révolutionnaire, une représentation véridique et
historiquement concrète et capable d'éduquer les travailleurs dans l'esprit du socialisme. Dans son rapport au sujet des revues
« Zvezda » et « Leningrad » et dans son discours à la conférence des représentants de la musique soviétique au Comité
Central du P.C.(b) de l'U.R.S.S., Jdanov a mis en lumière les questions essentielles de l'esthétique du réalisme socialiste. Tout
en luttant pour un profond contenu idéologique delà littérature et de l'art, Jdanov a souligné fortement l'importance de la
forme. Le peuple soviétique, a-t-il dit, a maintenant un goût et des exigences plus élevés : il demande des œuvres inspirées de grandes idées mais aussi possédant une grande valeur artistique. Les discours de Jdanov ont joué un rôle important dans la
lutte du parti communiste pour élever le niveau du travail idéologique.

(Petit dictionnaire philosophique, pp. 123-124)
 
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